Retour de lecture de :

« Par accident » de Harlan Coben,

🧡🧡

Voici le fond de ma pensée concernant ce livre.

 En préambule, j'informe que les lectrices et lecteurs sensibles aux critiques négatives sont avertis que celle-ci est travaillée à l'acide. Donc si vous faites parties des adoratrices et adorateurs de Harlan Coben, peut-être ne devriez-vous pas poursuivre la lecture de cette chronique.

Je dois reconnaître que je n’ai pas été convaincu par ce livre. Comme de nombreux romans « épais », celui-ci ne déroge pas à la synchro sainte règle instituant que le lecteur doit en avoir pour son argent… alors, on ajoute des lignes inutiles, on allonge les dialogues, et on perd du rythme.

Petit exemple pris complètement au hasard en écrivant cette chronique (page 185) :

« — Elle ne vous avait pas appelée d’abord ?

— Non.

— Elle a débarqué comme ça, sans prévenir ?

— Oui.

Je m’efforce de comprendre.

— Et ensuite ?

— Elle m’a dit qu’elle était en danger, mais que ça irait.

— Et quoi d’autre ?

— C’est tout »

D’un autre côté, c’est une lecture facile, sans exigence.

En ce qui concerne l’histoire, elle est tordue, mais pas dans le bon sens du terme. Il n’y a pas de réelles surprises ni de fausses pistes pouvant nous faire douter. Quant aux personnages, leur profil psychologique est tout de même limité au strict minimum syndical. Les gentils sont gentils et les méchants très méchants.

J’ai même eu l’impression que l’auteur ne savait pas lui-même comment son récit allait se terminer. Du coup, la fin est tortueuse, alambiquée et se veut volontairement confuse, sauf que ça ne marche pas.

Pour finir, je n’ai pas vraiment apprécié cette lecture (ça, vous l’aviez déjà compris), ce qui ne m’arrêtera pas pour découvrir d’autres romans de cet auteur.

Si l’avez sous la main, apportez-le à la plage, ou au bord d’une rivière de montagne, il ne vous prendra pas la tête et ne vous empêchera pas de faire une bonne sieste… bien au contraire.