Retour de lecture de :

« L’homme invisible » de Herbert Georges Wells

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Bonjour les amis,

Je vais aujourd’hui vous parler d’un classique de la science-fiction « L’homme invisible » en commençant par vous donner mon ressenti : j’ai adoré.

Ce roman, assez petit et rapide à lire, fait partie des prémices du genre. Écrit en 1901, il faisait suite « La guerre des mondes » (1900) et « L’île du docteur Moreau » (1901).

Ce que nous pouvons remarquer chez Wells, c’est qu’il écrivait ses récits sur une base sociale (il adhère au parti socialiste en 1903) contrairement à Jules Vernes qui s’appuyait sur les sciences naissantes avec justesse et presque un sens prémonitoire, mais c’est une autre histoire.

Pour revenir à ce roman, j’ai senti une écriture instinctive, rapide, pressée d’en finir. J’avais l’impression d’être dans la tête de l’auteur et qu’aucune relecture n’avait été faite. Alors, comme tout ouvrage datant du début du 20e siècle, le vocabulaire est très différent de nos habitudes, sans dire que c’était mieux. Mais il colle parfaitement aux descriptifs de l’Angleterre de cette époque. Wells utilise aussi les ficelles de l’humour, ne vous attendez tout de même pas à des crises de rire, mais vous ne pourrez pas vous empêcher de sourire devant certaines situations et descriptifs. Son côté social ressort aussi dans les descriptifs des changements sociétaux, les villages se transformant en bourgs, le regard des gens sur la différence, le rejet social et la haine montante.

Je vous invite vraiment à le découvrir ou le redécouvrir.