Retour de lecture : « La nature des choses »

« La nature des choses » de Charlotte Wood

 🧡

Bonjour les amis. Je viens de, difficilement, finir ce livre et ma première réflexion en le refermant a été « tout ça pour ça » !

Cette chose que je ne peux pas appeler un thriller contrairement à ce que nous aimerions nous faire croire est une coquille vide. Début et fin inexistants, il ne reste « que » 280 pages étalant de manière sordide la violence, la crasse, l’horreur, la souffrance et la recherche de la survie. Pourquoi ces femmes ont été enlevées ? vous ne le saurez pas. Peut-être de vagues suppositions apparaîtront, mais rien de bien étayé pour expliquer ce déchaînement de haine contre ces dix femmes enfermées dans le bush australien, loin de tout, et gardées par un trio aussi stupide que violent.

L’idée aurait pu être intéressante si nous pouvions répondre aux questions simples : qui, pourquoi, comment.

Donc, nous ne connaissons pas les raisons de ces enlèvements, pas plus que les motivations du commanditaire dont nous ne connaissons que le nom, ni quelle vengeance il cherche à exprimer, ou encore que va-t-il se passer par la suite.

Car la fin est encore plus creuse que le reste, une belle queue de poisson vide de sens.

Donc, si vous êtes adeptes de tortures morales, et je ne parle pas de celles subies par le lecteur voulant finir ce livre à tout prix, je vous conseille la visite du musée de l’inquisition à Carcassonne, vous y apprendrez certainement plus qu’en ouvrant cet ouvrage.