Retour de lecture : « Les sandales blanches »

par Malika Bellaribi

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Bonjour tout le monde,

Je viens de finir cette autobiographie que je vous recommande chaudement. La vie, la sienne, que l’autrice nous décrit est simplement incroyable, délirante, folle. Tout le contraire des paroles de « Banlieue Boogie Blues » chantées par Jacques Higelin « Parti de rien comme un vrai zonard, t’as toutes les chances d’arriver nulle part ».

En effet, gamine, tous les malheurs lui sont tombés dessus. Septième d’une fratrie et sororie de neuf enfants, elle subit, dès son plus jeune âge une maltraitance quotidienne. De plus, vivre dans un bidon ville à Nanterre, ne présage pas d’un avenir radieux.

À 3 ans, elle est victime d’un grave accident, renversée par un camion, les médecins pronostiquent rapidement qu’elle restera infirme à la suite de ses blessures à la hanche, bassin et jambes, fracturés.

Tout au long de la lecture de ce livre, nous assistons à sa renaissance, sa détermination, sa force et son courage pour choisir son métier, cantatrice professionnelle, et tout mettre en œuvre pour atteindre ce but. Elle continuera à croiser d’autres problèmes comme le racisme anti-magrébin très présent dans ces années-là ou des rencontres amoureuses difficiles à concilier avec sa volonté de liberté et son choix artistique.

Elle finira par arriver à son objectif et faire preuve d’une grande bienveillance vis-à-vis de sa famille, mais aussi proposer ses connaissances au profit des jeunes et des femmes des cités.

Un très beau texte, bien écrit, qui redonne espoir en ce monde particulièrement chaotique en ce moment.