« Dexter : Resurrection »

De Clyde Phillips

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Bonjour les amis,

La dernière personne avec laquelle j’ai voulu avoir une conversation sur Dexter, m’a répondu, d’un revers sans retour possible, « Désolé, mais je ne suis pas du tout attiré par ce genre… »

Autant dire que je souhaite avoir une meilleure approche vous concernant, le contraire serait frustrant, limite mortel.

Donc, pour celles et ceux n’ayant aucune expérience des séries en général et de celle-ci en l’occurrence, il est bon de faire une petite présentation préparatoire. Dexter est un médecin légiste spécialisé dans les études de projections sanguines, et doué d’une connaissance accrue des gestes criminels. Mais en dehors de ses compétences professionnelles, il héberge aussi un monstre noir en lui qui le transforme en tueur en série. Heureusement, son père, policier lui-même, lui a inculqué quelques valeurs en le poussant à n’assassiner que des malfrats dangereux de préférence.

Je le conçois, ce n’est pas l’idéal de la représentation de la loi et du respect du rejet de la peine de mort, mais ce n’est qu’une série télévisée sans volonté de démontrer une démarche favorable à la violence et souhait de décès soudains et revanchards.

Cette nouvelle version, Resurrection, s’attache à retrouver Dexter qui a tout fait pour disparaître et le confronter à son fils qui, je dois le reconnaître, apprend très vite des leçons de son père. Cette nouvelle série met beaucoup moins en avant les meurtres de Dexter, même s’il lui reste tout de même de bons jours à vivre, et se focalise plus entre les retrouvailles difficiles entre un père et son fils dans un monde parfois, avouons-le un peu glauque.

Autant admettre que j’ai pris un vrai plaisir à découvrir cette suite, retrouver cette icône à la vie et la mentalité atypique et faire connaissance avec son fils qui, on peut l’imaginer, se prépare un avenir… comment dire… différent. Vivement la seconde saison !