Film : « Mission impossible - The Final Reckoning »par Christopher McQuarrie

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Quand je fais une chronique, j’aime faire un retour sur le passé si c’est utile ou nécessaire. Pour Mission impossible, il est opportun de rappeler que ce groupe de films commencés en 1996 est inspiré d’une série diffusée en France en 1967, dont j’étais un jeune fan.

Aujourd’hui, le cinéma bénéficie de moyens financiers et techniques permettant toutes les prouesses, et le producteur, Tom Cruise, n’épargne rien à cet égard.

Autant vous dire que j’ai réellement apprécié cette suite mettant en avant le combat définitif des humains contre une intelligence artificielle destructrice et prête à tout pour se saisir du pouvoir sur terre et anéantir la vie telle qu’elle s’impose. « L’Entité » prend le contrôle des armements nucléaires de par le monde, afin, à terme de déclencher une catastrophe radioactive géante et mortifère.

J’avais peur de trouver des longueurs en découvrant la durée de la projection. Deux heures quarante-cinq prédisposent d’un scénario riche, et par habitude j’avais remarqué que les films de ce type, américain de surcroît, créé des parties plus calmes entre les séquences d’action. Cette fois-ci, le rythme imposé est soutenu continuellement. Seule, la fin est, à mon sens, un peu longue, et se voudrait trop explicative… mais ça repose :-)

J’ai lu des critiques laissant penser à un discourt technico-intellectuel, et c’est vrai qu’en connaissant les liens entre Tom Cruise et la scientologie, ce lien m’a interpellé. Toutefois, le scénario se base sur l’hypothèse d’une IA dégénérée et destructrice. Alors, il devient impossible de parler d’un tel phénomène sans passer par des explications techniques et philosophiques.

Pour finir, sachez que le spectacle est percutant, et doit être regardé ainsi. C’est un film, une fiction, une série de cascades époustouflantes, et certainement pas un comité de spécialistes dans un forum scientifique et doit être vu comme tel.

Quel que soit votre choix, je vous souhaite un bon cinéma à toutes et tous.