J’ai vu pour vous :« K.O. » de Antoine Blossier

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Je dois commencer par reconnaître que mon choix de regarder ce film sur Netflix est lié à l’actrice principale, Alice Belaïdi, que j’apprécie depuis les premiers rôles dans lesquels je l’ai découverte tel que WorkinGirls. J’étais habitué à la retrouver dans des personnages légers, voire humoristiques, et j’avais envie de la découvrir dans la personnalité violente qu’elle incarne dans ce film.

K.O. est un pur film de combat, violent, et policier ! Si vous recherchez une partie philosophique, passez votre chemin, on est dans du véritable retour de MMA ! Autant dire que c’est une écriture faite pour être vue comme un spectacle de combats et vous divertir sans rien d’autre derrière. Il faut avouer que dans cette discipline, c’est plutôt efficace et bien réalisé en reprenant les codes des trafics de stupéfiants à Marseille et des brutalités urbaines liées à ces conglomérats de truands de plus en plus adeptes des assassinats et autres exactions ou tortures.

Dans le domaine des films de ce domaine, il ne laisse aucun moment de répit pour retrouver son souffle, même si le scénario, tel que c’est fréquemment le cas dans ce genre de cinéma, veut démontrer une force exagérée de la part des groupes de délinquants. Comme je vous le disais précédemment, ce film est à regarder au même degré qu’un spectacle, sans trop chercher à décortiquer l’écriture, les méchants le sont plus que tout, les gentils sont parfaits avec quelques fêlures de la vie, et le traître est facile à deviner dès les premières images sur lesquelles il apparaît. Pour revenir à Alice Belaïdi, j’avoue ne pas avoir été convaincu par la crédibilité de son rôle, ou bien l’image que je me faisant d’elle est trop différent des habitudes que j’ai prises en la voyant affublée d’une tenue de la BRI, harnachée d’armes et avec une violence verbale aussi présente. C’est difficile de changer l’image que nous nous faisons de certains acteurs, tout en ayant conscience que ce ne sont que des rôles et que la meilleure des choses est justement de remplacer la vision que nous leur donnons. C’est donc à moi de modifier ma manière de la regarder évoluer dans son travail d’actrice !