« La petite dernière » de Hafsi Herzi

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Bonjour les amis,

Faire une critique sur un film aussi fort est une gageure. Autant dire que, comme la majorité des articles publiés, j’ai adoré ce film, sa force et ses messages.

Car dans cette histoire, au premier degré, nous sommes envahis de la découverte de l’attirance vers l’homosexualité par Fatima, jeune femme de confession musulmane de 17 ans vivant en banlieue parisienne et préparant son bac.

Derrière ce premier niveau, il y a une volonté de démontrer que les religions, car l’Islam est aussi rigoureux que les autres religions monothéistes, nient la liberté de l’homosexualité et que le chemin pour une personne croyante est particulièrement compliqué et semé d’embûches morales.  

Puis, nous assistons à la force de la pensée et du corps qui donnent l’ambition et la force de briser les barrières pour assouvir ce que la nature lui offre. Fatima est à la recherche de son amour, même si celui-ci n’est pas conventionnel et ne répond pas à son éducation.

La mise en scène est particulièrement efficace. Voir la connivence entre les adolescents dans leur collège, et faire suite à la folie des jeunes adultes en université et des fêtes durant lesquels tous les excès sont possibles, montrent les regards approbateurs concernant ce que certains pensent être négatif.

Enfin, sans vouloir dévoiler la fin de ce film, la considération de la mère sur sa fille, la plus jeune de la famille, la petite dernière, est d’une beauté que toutes les mères aimantes portent sur leur enfant, quelle que soit leur culture.  

Bravo à toutes et tous les acteurs choisis pour représenter la population des banlieues, puis celle de Paris avec ses mélanges qui en font toute leur richesse.