Le ciné du jour :« Frankenstein »

de Guillermo del Toro

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Bonjour les amis,

Si vous disposez de Netlix, ne passez pas à côté de ce chef-d’œuvre, sinon, faites-vous inviter par vos amis ou un membre de votre famille.

Cette mise en place effectuée, préparez un petit plateau-repas, car vous êtes partis pour 2 h 30 de projection.

Maintenant, vous êtes prêts.

Le film est découpé en trois chapitres, le premier est la rencontre de Victor Frankenstein et avec un bateau bloqué dans la banquise en voyage pour le pôle Nord. Ils sont attaqués par le monstre chargé d’une vengeance, dont l’imposture est impossible à détailler et qui finit par être probablement noyé. Le second est l’histoire contée par le Dr Frankenstein, et la troisième et dernière est le retour de ce monstre qui raconte de sa manière son vécu et sa volonté d’avoir une compagne, sachant qu’il est immortel.

Ces deux heures trente passent sans problème, le récit est rapide, l’histoire complète et les rebondissements nombreux. Ce qui est étonnant, c’est la force de ce roman datant de 1818, et les diverses façons dont il peut être lu et perçu. Guillermo del Toro n’a pas voulu en faire un conte horrifique, mais plutôt une histoire philosophique dans laquelle la différence ne doit plus être vue comme une monstruosité. D’ailleurs, le « monstre » en cause n’est plus boursouflé de cicatrices hideuses de la version jouée par Boris Karloff, il est plus humain, mais avec une force étonnante et l’incapacité de mourir. Nous retrouvons le rejet de la société envers lui en dehors de certains personnages lui donnant encore plus d’humanité.

Il est à noter que les prestations des acteurs sont remarquables, les tournages extérieurs magnifiques et toutes les scènes intérieures bénéficient de véritables décors, ce qui est admirable en ces temps modernes où l’IA prend tant d’ampleur.

Le seul regret, c’est de ne pas avoir le loisir de le voir en salle, il n’est prévu en France que pour Netflix.