Retour de lecture : « Le sourire noir »

par Serge Brussolo

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Hello, voici ma chronique du jour concernant une de mes dernières lectures, « Le sourire noir » de Serge Brussolo. Ce livre a été édité en 1994 et il est étonnant de réalité 30 ans plus tard.

Avant de parler de ce roman, il est bon de dire quelques mots concernant l’auteur. En dehors de son âge, ce qui pourrait expliquer le volume gigantesque de sa production, il est tout de même à noter qu’il n’est pas bicentenaire… par contre, il est certainement l’écrivain français le plus prolifique à ma connaissance. Il a commencé en 1978 et dès 1981, il diffuse deux livres dans l’année, pour passer à six en 1982. Depuis, il ne s’est pas déroulé une année sans un à sept ouvrages.

Puis, à partir de 2018, il réduit la voilure en ne publiant qu’un seul livre par an. Sans rentrer dans les détails, il aura écrit plus de 160 romans depuis sa première édition, ce qui est simplement phénoménal. À croire qu’il ne prend jamais de vacances…

« Le sourire noir » est à la fois fictionnel et un roman d’enquête. Je l’avais déjà lu il y a quelques années et j’ai eu le plaisir de le retrouver à nouveau sans, toutefois, avoir un ressenti aussi profond que la première fois. Attention, ne me faites pas écrire ce que je n’ai pas dit ! L’histoire est d’une originalité et une complexité propres à Brussolo. Il brille dans l’imaginaire et dispose d’une force cérébrale particulièrement active. Le récit est excellent, et se déroule devant vos yeux comme un film. Dans ce livre vous retrouverez tout ce qui fait l’intensité d’une drogue dont la dépendance offre une puissance mentale aux consommateurs, pour finir par les dévaster. Puis, parallèlement, un couple antinomique à la recherche de l’ingénieur et inventeur de ce produit, pour le détruire ou mieux le promulguer.

La seule petite bévue lors de ma lecture a été la faiblesse du texte. Je n’ai pas recouvré la force d’écriture de cet auteur que j’ai remarqué dans d’autres livres de sa part.

Par contre, la puissance et la richesse de l’histoire sont suffisantes pour créer une addiction et avoir du mal à fermer le livre avant la fin.