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Série chérie ou pas : « The Walking Dead : Daryl Dixon »

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Bonjour les amis,

Si vous êtes attirés par les séries ayant fait bouger les iris, vous n’avez pas pu rater le phénomène « Walking Dead ». Douze saisons pour raconter un monde apocalyptique dans lequel les morts-vivants cherchent à se nourrir en chassant les derniers survivants dont ils ne peuvent se débarrasser qu’en leur fracturant le crâne.

Bon, je vous l’accorde, vu comme ça, au moment du repas, l’histoire semble glauque. Mais le pire, ce sont d’abord les autres humains (encore eux), qui souhaitent à contrôler et fédérer, souvent par la violence, les groupes ayant trouvé un équilibre dans ce monde austère.

 

Cette série est tirée d’une BD Robert Kirkman et Tony Moore de 2003, et les premières saisons sont très proches du scénario d’origine. Elle a aussi donné lieu à plusieurs spin-offs. Le premier que j’ai tenté de voir, « The Ones Who Live » est une espèce de jus de boudin, ce qui n’est pas un compliment même pour les intrigues dont le sang coule à flots, dont l’interaction entre les deux acteurs principaux se base sur leur relation amoureuse. Une mauvaise version de « Je t’aime, moi non plus » avec des dialogues ininterrompus sur leur quête pour se retrouver… ou pas.

 

Après cette courte présentation nécessaire afin de parler du spin-off, « Daryl Dixon », je vais pouvoir aborder le sujet. Daryl, Dixon est l’un des personnages qui a certainement le plus attiré le regard. Il correspond parfaitement à celui que nous pouvons imaginer dans une telle situation. Violent contre ceux qui le méritent, d’une amitié farouche, excellent tireur à l’arbalète, et un physique très éloigné du jeune premier, sont les qualificatifs lui convenant le mieux. Si toute la série d’origine se déroule en Georgie, cette histoire se passe en France pour les deux premières saisons et en Espagne pour la troisième.

J’ai donc regardé celles qui débutent ce trio, la dernière n’étant pas encore totalement en ligne, et dont je vous en reparlerai ultérieurement.

La base est toujours la même, le monde est peuplé de spectres amateurs de chair ferme, les survivants se battent pour garder une autonomie et continuent de guerroyer entre eux afin de prendre le pouvoir sur les autres communautés. Ce schéma fonctionne bien et est complété par un phénomène particulier à ces douze épisodes. C’est la volonté d’une religion regroupant tous les cas de monothéisme voulant promulguer, tel un représentant de Dieu, un jeune adolescent dont la naissance venant d’une mère touchée avant son accouchement par ce virus destructeur, ce qui est observé comme un miracle.

Les jeux d’acteurs, dont quelques Français font l’affiche, sont performants et le scénario tient la route.

Toutefois, il serait bon de rappeler aux décorateurs que nous ne sommes plus dans les années soixante-dix et que voir des clichés franco-français comme une DS, une 2CV ou d’autres accessoires passés m’ont fait sourire… ce qui n’est pas, tant s’en faut, le but premier de cette série. De plus, pour finir, j’ai le sentiment que les maquillages des spectres sont moins bien en détail que sur la série originale. J’avais l’impression que certains d’entre eux portaient de simples masques.

Du coup, mon avis est très partagé entre l’histoire que j’ai réellement appréciée et certains éléments de décors qui m’ont sorti du cadre.

 


 
 
 

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